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Congrès du SAF

Élection du conseil syndical et du bureau 2025 / 2026

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Féministe

En finir avec les violences sexistes sexuelles et les comportements sexistes dans la profession

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Procédure civile

Appel pour les riches, râteau pour les pauvres : le SAF s’oppose au décret Rivage

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Droit des étrangers

Devant la CNDA, le gouvernement plafonne la défense et appauvrit les demandeur·euses d’asile

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Droit des Mineurs

Protection de l'enfance : des avancées historiques attendues le 11 décembre

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Libertés

Faire taire la Palestine : la justice valide la censure du Collège de France, la lutte continue

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Féministe

Luttons contre les violences sexistes et sexuelles au sein de notre profession

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Droit des étrangers

L’accord franco-algérien attaqué de toute part : le juridique cède-t-il au politique ?

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Evènements

Sainte-Soline : un scandale d’État, une atteinte majeure à l’État de droit

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Dernières actualités

Congrès du SAF

Élection du conseil syndical et du bureau 2025 / 2026

Les 7, 8 et 9 novembre 2025 s’est tenu à Marseille le Congrès annuel du SAF. A cette occasion, les adhérent-es ont procédé à l’élection du nouveau conseil syndical et du bureau pour l’année 2025/2026.   Le SAF adresse ses fraternelles félicitations aux nouveaux et nouvelles membres du conseil syndical, composé de :   Maya ASSI – Section des Hauts de Seine Sirine BECHOUEL– Section de Paris Clara BEN SOUSSAN – Section de Marseille Alice BENVENISTE – Section de Nantes Patricia BOUGHANMI PAPI – Section de Nice Loïc BOURGEOIS – Section de Nantes Anne CAILLET – Section de Seine-Saint-Denis Charlotte CAMBON – Section de Toulouse Maxime CARREZ – Section d’Aix-En-Provence Nicolas CHAMBARDON – Section de Marseille Océane CHOTEL – Section de Toulouse Mireille DAMIANO – Section de Nice Maxence DELCHAMBRE – Section de Montpellier Isabelle FICHET-BOYLE – Section d’ Eure Aurélie LEBEL – Section de Lille Guillaume MARTINE – Section de Paris Juan PROSPER – Section de Paris Marilou SEVAL – Section de Bordeaux Jonathan SORRIAUX – Section de Compiègne Vincent SOUTY – Section de Rouen Carole SULLI – Section de Paris Nicolas THOMAS-COLLOMBIER – Section d’Évry Claude VINCENT – Section de Nantes   Le bureau, élu parmi les membres du conseil syndical, est composé de :   Stéphane MAUGENDRE

PUBLIÉ LE 28 novembre 2025 Lire la suite

Féministe

En finir avec les violences sexistes sexuelles et les comportements sexistes dans la profession

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes du 25 novembre 2025, le Syndicat des avocat·es de France dénonce avec force les violences sexistes et sexuelles au sein de notre profession. Chaque jour, des consœurs et des confrères (collaborat.rice ;eur.s, salarié.es, associé.es ou stagiaires) subissent des comportements, propos, pressions ou agressions qui entravent leur santé, leur sécurité et leur dignité. Ces violences demeurent encore trop souvent ignorées ou minimisées. Le SAF tient à leur apporter tout son soutien. L’actualité récente le démontre : plusieurs affaires judiciaires ou  divulguées par la presse ont révélé l’ampleur du sexisme et des violences sexistes et sexuelles dans notre profession. Qu’il s’agisse de comportements intolérables rapportés au sein de cabinets, de déclarations médiatiques ou propos sexistes tenus dans le cadre des débats judiciaires, ces faits exposent une réalité dénoncée depuis des années : la profession est massivement concernée et il devient urgent d’agir. Pour l’heure, la profession ne dispose, dans la plupart des barreaux, d’aucun dispositif véritablement efficace : ni référent·e formé·e ni commission dédiée ni protocole clair pour recueillir, protéger et orienter les victimes. Ce vide institutionnel entretient l’impunité, décourage la prise de parole et perpétue un système où les victimes sont bien souvent laissées seules face à leurs agresseur.es, souvent eux/elles-mêmes figures d’autorité. Parce que nous sommes un

PUBLIÉ LE 25 novembre 2025 Lire la suite

Procédure civile

Appel pour les riches, râteau pour les pauvres : le SAF s’oppose au décret Rivage

Depuis une quinzaine d’année, les réformes de procédure successives n’ont fait que dégrader la justice civile et renforcer les inégalités, au lieu de s’attaquer au manque criant de moyens matériels et humains. Après le fiasco des réformes Magendie qui n’ont fait qu’accroitre les délais et engorger les juridictions d’appel, au prix d’un niveau record d’appels irrecevables ou caducs, après la déjudiciarisation à marche forcée, le gouvernement s’attaque désormais au droit d’appel. Mais pas pour tous… uniquement pour les plus vulnérables de nos concitoyens. Le décret RIVAGE entend supprimer le droit à une voie de recours pour toute une partie de la population, les justiciables les plus vulnérables… dans les litiges qualifiés « de moindre importance ». En relevant le seuil du droit d’appel de 5 000 € à 10 000 € (plus de 5,5 mois de salaire au SMIC), dans toutes les matières mais également dans d’autres indépendamment de tout seuil, ce sont des pans entiers de la vie quotidienne qui sont concernés : le logement, le travail, le droit de la consommation, la famille, les petits commerces … Ces litiges ne sont pas de « moindre importance ». Ils requièrent un examen attentif des situations individuelles pour protéger les intérêts des plus fragiles de nos concitoyens

PUBLIÉ LE 20 novembre 2025 Lire la suite

Droit des étrangers

Devant la CNDA, le gouvernement plafonne la défense et appauvrit les demandeur·euses d’asile

Le Syndicat des avocat·es de France a découvert avec stupéfaction l’adoption, le 5 novembre 2025, d’un amendement en commission des finances visant à plafonner les frais irrépétibles au montant de l’aide juridictionnelle pour les avocat·es intervenant devant la Cour nationale du droit d’asile. Présenté lors des débats à la commission comme un simple « amendement d’écriture » et censé « rétablir une égalité » dont personne ne saisit le sens, ce texte traduit surtout une méconnaissance totale du travail accompli par les avocat·es en matière d’asile. Le SAF s’interroge : pourquoi un tel traitement spécifique pour la CNDA ? Pourquoi réserver aux défenseur·es des exilé·es un régime d’exception, alors que dans tous les autres contentieux les frais irrépétibles doivent dépasser de moitié le montant de l’aide juridictionnelle ? Sous couvert de rigueur budgétaire, cet amendement reprend les caricatures les plus grossières sur les avocat·es intervenant.e.s en droit des étranger·es. En réalité, il consacre une nouvelle inégalité, et une nouvelle attaque contre le droit d’asile et celles et ceux qui le défendent. Dans le même temps, un autre amendement adopté lors de ces débats prévoit de réduire l’allocation versée aux demandeur·euses d’asile venant de pays dits “sûrs”. L’allocation pour demandeur·euse d’asile (ADA) est déjà insuffisante pour vivre dignement,

PUBLIÉ LE 19 novembre 2025 Lire la suite

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Colloque - Droit social

De l’expression individuelle à la construction d’une voix commune : quels espaces pour parler librement au travail aujourd’hui ?

Paris
Samedi 6 décembre 2025
6 heures
En visio et en présentiel
  • Prise en charge à titre individuel : Oui
  • Public : Avocat, prud’homme, syndicalistes, représentants du personnel, salariés, élève avocatndicalistes, représentants du personnel, salariés, élève avocat
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FACT CHECKING

Fact-checking

LES MINEURS ET LA JUSTICE

« LA JUSTICE DES MINEURS EST TROP LAXISTE ». C’est faux. Face à un même nombre d’affaires permettant au Procureur de la République de poursuivre la personne mise en cause, les mineurs font l’objet d’un taux de réponse pénale plus élevé que les majeurs (taux de réponse pénale des mineurs : 92,7% / taux de réponse pénale générale comprenant majeurs et mineurs : 86,7%. Voir les chiffres). Cette réponse pénale peut être une alternative aux poursuites (une mesure de réparation ou un rappel à la loi par exemple) ou la saisine d’une juge (juge des enfants ou juge d’instruction).   « AVANT 13 ANS ILS NE RISQUENT RIEN ! ». C’est faux. Si, en principe, le mineur de moins de 13 ans est présumé ne pas avoir le discernement suffisant pour être pénalement responsable, cela ne signifie pas qu’il ne pourra pas être poursuivi pénalement, mais qu’il faudra démontrer qu’il disposait du discernement suffisant pour être responsable de ses actes. Le discernement se définit comme le fait, pour le mineur, d’avoir compris et voulu son acte et d’être apte à comprendre le sens de la procédure pénale dont il fait l’objet (article L 11-1 du CJPM). Un mineur de moins de 13 ans peut ainsi faire l’objet de

PUBLIÉ LE 30 septembre 2021 Lire la suite

Fact-checking

REGROUPEMENT FAMILIAL

« Il est trop facile pour un étranger de faire venir sa famille dans le cadre du regroupement familial. » C’est faux Dans un passé encore récent (22 juin 2018), les sénateurs tentaient, dans le cadre de l’examen du projet de loi « Asile – Immigration », d’allonger par voie d’amendement de 18 à 24 mois la durée de résidence en France nécessaire pour qu’un étranger puisse bénéficier du regroupement familial. Le député Sébastien MEURANT (LR) proposait même de fixer la durée minimale de résidence en France à 5 ans. En réalité, une telle durée serait contraire au droit de l’Union, et plus particulièrement à la Directive 2003/86/CE du Conseil du 22 septembre 2003 relative au droit au regroupement familial, qui fixe une durée maximale de 24 mois. La France, loin d’être « laxiste » en la matière – pour autant que l’on considère qu’empêcher un étranger vivant régulièrement en France et y travaillant de faire venir sa famille pourrait caractériser un quelconque « laxisme » de l’Etat -, a donc choisi la limite haute que lui accordait le droit européen s’agissant de la durée de séjour nécessaire pour obtenir une autorisation de regroupement familial : 18 mois de séjour régulier minimum (art. L. 434-2 du CESEDA), plus six

PUBLIÉ LE 28 septembre 2021 Lire la suite

Fact-checking

LA PERPÉTUITÉ

« Personne n’est jamais condamné à la perpétuité. » C’est faux. Le 9 octobre 1981, au terme de débats animés devant chaque assemblée, et contre une opinion publique majoritairement favorable à la peine capitale François Mitterrand et son ministre de la Justice, Robert Badinter, obtenait l’abolition de la peine de mort. L’article 1 de la loi proclamait l’abolition et l’article 3 érigeait, en remplacement, la perpétuité comme peine la plus grave que pouvaient prononcer les Cour d’assises de France. (Voir l’article) Il s’agit, depuis, de la peine la plus lourde, réservée aux crimes les plus graves : génocide, assassinat, meurtre sur mineur, tortures ayant entrainé la mort… Chaque année une douzaine de personnes sont condamnées par une Cour d’assises à la réclusion criminelle à perpétuité. Pour illustration, 11 personnes en 2016, autant en 2017, 17 personnes en 2018. (Voir l’article pages 14 & 19). Jusqu’en 2016, les mineurs de plus de 16 ans pouvaient également être condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, et cette peine a déjà été effectivement prononcée, comme des condamnations à mort avaient été prononcées contre d’autres mineurs, avant 1981. Une Cour d’assises a ainsi déjà condamné un adolescent à passer sa vie d’adulte tout entière en prison (Voir

PUBLIÉ LE 28 septembre 2021 Lire la suite

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