Le Syndicat des avocats de France avec la Cimade, le Réseau Éducation sans frontières (RESF), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), l’Anafé, le MRAP, France terre d’asile et l’ASSFAM ont lancé une pétition pour demander au nouveau président français, Emmanuel Macron, de mettre fin à l’enfermement des enfants et adolescents dans les centres de rétention administrative.En 2016, 182 enfants ont vécu un enfermement en rétention administrative en France, soit 4 fois plus qu’en 2014 ! Et 4 285 mineurs ont subi le même sort à Mayotte, département français. Pourtant la France a été condamnée 6 fois par la CEDH pour cette pratique (arrêt Popov en 2012, et 5 arrêts en juillet 2016)
Vous pouvez exiger la fin de l’enferment des mineurs dans des centres de rétention, en signant la pétition en ligne ici : http ://agir.lacimade.org/retention
Le Syndicat des Avocat.es de France se réjouit de deux votes intervenus ce jeudi 11 décembre à l’assemblée nationale en faveur des droits des enfants. Un.e avocat.e pour chaque enfant en assistance éducative : une question d’égalité Le premier est l’adoption unanime de la proposition de loi visant à assurer le droit de chaque enfant à disposer d’un.e avocat.e dans le cadre d’une procédure d’assistance éducative. Par ce vote historique, les députés valident des années de combats des anciens enfants placés et de nombreux professionnels pour que l’un des droits fondamentaux garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant soit enfin respecté et rendu effectif. Un an après la commission d’enquête parlementaire sur les manquements des politiques de protection de l’enfance ayant mis en lumière le caractère systémique et l’ampleur des défaillances de cette politique publique, vingt-quatre heures après la révélation d’un nouveau drame subi par un enfant sous protection institutionnelle, le vote de cette proposition de loi réaffirme que la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant réside dans le respect de ses droits et ouvre une occasion historique de changer la donne. Les avocat.e.s d’enfants sont prêt.e.s et le SAF, engagé de longue date pour la défense des droits

