« Mort aux cons ! » : Exclamation à laquelle en son temps le général de Gaulle avait répondu par ce commentaire : « Vaste programme !… ». Ce « mur des cons », jeté en pâture à l’opinion publique à partir d’images volées, figure dans les locaux internes du Syndicat de la Magistrature et ressort donc de la sphère privée. A l’analyse il doit être considéré comme un collage satirique à la Prévert, fait immédiatement penser au fameux « Mur des çons » du ‘Canard Enchaîné’ et se situe dans la même veine : le ton employé, volontairement polémique et outré s’analyse comme une réponse en forme d’exutoire, de ceux que la plus haute autorité de l’Etat dans le précédent gouvernement qualifiait avec mépris de « petits pois », à la déferlante liberticide des années Sarkozy. Le tollé médiatico-politique qui s’est déchaîné en retour -d’aucuns allant même jusqu’à demander la dissolution du Syndicat de la Magistrature et Madame Taubira, Garde des Sceaux, ayant cru bon de saisir le CSM pour « manquement à la déontologie » (?)- doit être dénoncé en ce qu’il est une atteinte avérée à la liberté de penser et la liberté syndicale. La liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Fait à
Dernières actualités // avril 2013
Exercice professionnel
A PROPOS DU “MUR DES CONS” DANS LES LOCAUX DU SM
Exercice professionnel
Libertés pour Lydienne Yen Eyoum
Notre consoeur franco-camerounaise Lydienne YEN EYOUM a été interpellée le 11 janvier 2010 aux motifs de la perception d’honoraires indus payés par l’Etat camerounais. Son crime : déplaire ou contrarier le pouvoir dictatorial du Président camerounais Paul BIYA. Lydienne YEN EYOUM clame son innocence avec constance. Depuis plus de trois ans elle est incarcérée dans des conditions inhumaines et arbitraires, en violation des droits les plus élémentaires. Par un arrêt sans renvoi en date du 19 mars 2013, la Cour de cassation, censurant un arrêt de la chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Paris, a déclaré recevable la plainte avec constitution de partie civile déposée par les avocats de Lydienne YEN EYOUM pour actes de torture et détention arbitraire. Le SAF en appelle urgemment aux plus hautes autorités de l’Etat français pour obtenir la libération sans délai de Me Lydienne YEN EYOUM et lui apporter enfin l’aide et le soutien qui honorent un Etat démocratique et respectueux des droits fondamentaux. Fait à Paris le 13 avril 2013