PUBLIÉ LE 7 avril 2016

Le Syndicat des avocats de France vous informe :

Vous avez été interpellé(e) et emmené(e) au poste de police, vous pouvez être placé(e) en garde à vue.
Plusieurs heures peuvent s’écouler entre votre arrestation et la notification de votre placement en garde à vue. La suite peut être longue.
Dès votre arrestation, il est conseillé de :

  • Ne pas répondre à des questions autres que concernant l’identité. Ne pas faire de déclarations spontanées sur les faits.
  • Ne pas insulter / avoir un comportement violent avec les policiers.

Les faits qui peuvent vous être reprochés dans ce type de situation sont souvent (que vous les ayez commis ou pas) :
Outrage, rébellion, violences (la plupart du temps contre les forces de l’ordre), dégradation de biens avec ou sans emploi d’un moyen dangereux pour autrui (incendie par ex.), détention illégale d’arme (y compris par destination comme une bouteille en verre).

Vos droits fondamentaux en tant que gardé(e) à vue – Utilisez les !

  • Garder le silence, voir un médecin, faire prévenir un proche, être assisté d’un(e) avocat(e), recevoir une notification précise des faits qui vous sont reprochés. Faites appel à un(e) avocat(e), désigné(e) par vos soins ou commis(e) d’office
  • Ne parlez pas hors de la présence de l’avocat(e) – On ne peut pas vous reprocher de garder le silence en garde à vue
  • Ne suivez pas les « conseils » des policier(e)s qui vous promettront une sortie plus rapide ou une peine plus clémente si vous renoncez à certains droits.

 

EN RESUMÉ

  • Ayez toujours une pièce d’identité sur vous
  • Si vous connaissez déjà un(e) avocat(e), ne partez pas manifester sans avoir inscrit son nom et son numéro de portable sur votre avant-bras
  • Demandez l’avocat(e) commis(e) d’office si vous ne connaissez pas d’avocat
  • Ne parlez pas tant que l’avocat(e) n’est pas arrivé(e)
  • Relisez bien tout procès-verbal avant de le signer (s’il est incomplet ou inexact ne signez pas)

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